Lorsqu’il s’agit de choisir où vivre, une question cruciale se pose : vaut-il mieux résider à proximité de son emploi, avec des loyers souvent élevés, ou s’éloigner pour bénéficier de logements plus abordables, au prix d’un budget mobilité plus conséquent ?

Pour mieux comprendre cette équation complexe, l’AUDAP a développé en Recherche & Développement interne une application web d’analyse du «coût résidentiel». Cette notion regroupe à la fois les dépenses liées au logement et celles de mobilité, en intégrant trois dimensions : l’impact économique, le temps de déplacement et les émissions de gaz à effet de serre (GES).

L’outil repose sur un croisement de plusieurs données essentielles :

• Le lieu de résidence et le lieu de travail pour analyser  les  trajets  domicile-travail,
• Les modes de transport utilisés et leurs coûts en euros, en temps et en émissions de GES,
• Les prix du logement.

D’autres facteurs viennent enrichir cette analyse, comme l’accessibilité aux équipements publics pour évaluer le risque d’isolement, ou encore la présence de transports en commun (Txik Txak pour l’instant) afin d’examiner des alternatives crédibles à la voiture.

Cet outil vise à objectiver les choix résidentiels en mettant en lumière leur impact financier et environnemental. Bien évidemment, d’autres facteurs interviennent dans la résolution individuelle de l’équation par les ménages : familiaux, réseaux sociaux, histoire individuelle,... Les premiers enseignements issus de cet outil apportent ainsi une aide précieuse aux ménages et aux décideurs pour imaginer des scénarios de vie plus équilibrés. Surtout, ils incitent à poursuivre les travaux visant à croiser les politiques d’habitat, de mobilité, ou encore d’emploi.